Teilübersetzung aus AFFAIRE ZAVŘEL c. RÉPUBLIQUE TCHÈQUE (Requête no 14044/05), rechtskräftig 18.4.2007.  

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  50.  Nach Auffassung des Gerichtshofes ist es von fundamentaler Wichtigkeit in dieser Angelegenheit, dass die Erziehungsfähigeit des Beschwerdeführers als gut eingestuft wurde, während die Sachverständigen bei mehreren Gelegenheiten  hervorhoben, dass J. Z. einen negativen Einfluss auf das Kind ausübt und es gegen den Beteiligten [d. h. Vater] ausrichtet [beeinflusst] (vgl. §§ 16, 22, 23 und 28 oben. Es ist daher mehr als evident, dass der Zeitablauf ungünstige Konsequenzen für den Beschwerdeführer hat. Die Gerichte haben ebenfalls berücksichtigt, dass es im Interesse des Minderjährigen wäre mit seinem Vater zusammen zu treffen (siehe §§ 24 und 28 oben).

51.  Zum vorliegenden Fall  weist der Gerichtshof darauf hin, dass er zwar regelnäßig durch den Beschwerdeführer und die Psychologen über die Situation informiert wurde, dass Distriktgericht sich jedoch darauf beschränkte an die Mutter zwei Ermahnungen zu richten und die Eltern auf eine Beratungstelle hinzuweisen (siehe § 21 oben). Indessen hat es nicht auf die Nichtrespektierung der Ermahnungen durch J. Z. reagiert, noch auf ihre Ablehnung der Kooperation mit den Psychologen.   

52. Angesichts der oben erwähnten Fakten stellt der Gerichtshof fest, dass die Nichtumsetzung des Umgangsrechts des Beschwerdeführers in erster Linie auf die offensichtliche Ablehnung durch die Mutter, dann die des durch letztere programmierten Kindes zurückzuführen ist. Indessen dispensiert ein Mangel an Kooperation zwischen den Eltern die zuständigen Behörden nicht davon, alle geeigneten Mittel anzuwenden um die Erhaltung der Familienbande zu ermöglichen (siehe mutatis mutandis,  Reigado Ramos c. Portugal, no 73229/01, § 55, 22 November 2005); es ist infolgedessen Sache der zuständigen Behörden [Gerichte] das Verhalten der Mutter zu bestrafen. In der Tat, obwohl Zwangsmaßnahmen bezüglich Kindern in diesen so empfindlichen Bereich nicht wünschenswert sind, darf das Zurückgreifen auf Sanktionen im Falle eines offensichtlich illegalen Verhaltens des Elternteils mit dem das Kind lebt nicht ausgeschlossen werden  (Maire c. Portugal, no 48206/99, § 76, CEDH 2003-VII ; Karadžić c. Croatie, no 35030/04, § 61, 15. Dezember 2005). Obwohl das im tschechischen Recht vorgesehene juristische Arsenal nach Ansicht des Gerichtshofes ausreichend erscheint, um dem Staat zu ermöglichen die Respektierung der positiven Verpflichtungen die sich für ihn aus Artikel 8 ergeben zu sichern, muss in diesem Fall festgestellt werden, dass die Behörden [Gerichte] sich nicht ausreichend zielststrebig  im Zurückgreifen auf die verschiedenen Mittel der Exekution, die die internen Gesetze vorsehen, gezeigt haben und keinerlei Maßnahmen gegen J. Z. ergriffen haben (siehe,  a contrario,Voleský c. République tchèque, précité, §§ 121 et 122 ; et, mutatis mutandis, Fiala c. République tchèque, no 26141/03, § 100, 18. Juli)  In dieser Hinsicht bemerkt der Gerichtshof, dass nach dem Sachverständigengutachten vom 25. März 2004 das Parental Alianation Syndrome zu diesem Zeitpunkt noch nicht im Kinde sehr fortgeschritten war und sich sein Zusammentreffen mit dem Beschwerdeführer im Zimmer des Sachverständigen sich ohne Probleme abspielte (siehe § 16 oben). Wenn. adequate Maßnahmen schnell ergriffen worden wären, wäre es daher für den Minderjährigen nicht schwierig gewesen sich wieder an Besuche seines Vaters zu gewöhnen, was übrigens vom regionalen Tribunal noch achtzehn Monate später festgestellt wurde (siehe § 28 oben). Zu diesem Punkt berücksichtigt der Gerichtshof das Argument des Beschwerdeführers, wonach zum Zeitpunkt seines letzten Zusammentreffens mit dem Verfahrenspfleger (siehe § 27 oben) das Kind sich seit einer gewissen Zeit unter dem ausschließlichen Einfluss seiner Mutter befand, in einem gegenüber ihn feindlichem Milieu.    

53. Nach Auffassung des Gerichtshofes ist daher die Nichtrealisierung des Umgangsrechtes des Beschwerdefüherers vor allem auf die de facto Toleranz des konstanten Widerstands der Mutter durch die Gerichte zurückzuführen, und auf das Fehlen von auf Einrichtung effektiver Kontakte gerichteter Maßnahmen. Es muss festgestellt werden, dass die nationalen Behörden nicht den in diesem Fall nötigen Eifer gezeigt haben und hinter dem zurückgeblieben sind, was man vernünftigerweise von ihnen erwarten kann. Außerdem, angesichts der Expertenmeinungen zu der Manipulation des Kindes durch J. Z.  und zu ihren begrenzten erzieherischen Fähigkeiten, stellt sich die Frage, ob die Gerichte bei ihren Schritten von den ordnungsgemäßen Interessen des Kindes geleitet wurden. 

54.  Der Gerichtshof muss abschließend feststellen, dass der Beschwerdeführer zum heutigen Tag sein Kind seit drei Jahrenb nicht gesehen hat.

55. Anbetracht des vorhergehenden und trotz des Ermessensrahmens des angeklagten Staates in dieser Materie, schließt der Gerichtshof, dass die tschechischen Behörden es unterlassen haben adequate und ausreichende Anstrengungen zu unternehmen, damit das Umgangsrecht des Beschwerdeführers respektiert wird, und so sein Recht auf Respektierung seines Familienlebesn, das durch Artikel 8 garantiert ist, verkennend.  Folglich ist diese Bestimmung verletzt worden.   

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50.  Selon la Cour, il est d'une importance fondamentale dans cette affaire que les capacités éducatives du requérant ont été qualifiées de bonnes, alors que les experts ont à plusieurs reprises relevé que J.Z. exerçait une influence négative sur l'enfant et le montait contre l'intéressé (voir paragraphes 16, 22, 23 et 28 ci-dessus). Il était donc plus qu'évident que le passage du temps avait des conséquences défavorables pour le requérant. Les tribunaux ont également considéré qu'il était dans l'intérêt du mineur de rencontrer son père (voir les paragraphes 24 et 28 ci-dessus)

51. En l'espèce, la Cour relève que, bien qu'il ait été régulièrement informé de la situation par le requérant et des psychologues, le tribunal de district s'est borné à adresser à la mère de l'enfant deux sommations et à orienter les parents vers un centre de consultation (voir paragraphe 21 ci-dessus). Cependant, il n'a pas réagi au non-respect de ces sommations par J.Z. ni à son refus de coopérer avec des psychologues.

52.  Au vu des faits susmentionnés, la Cour admet que la non-réalisation du droit de visite du requérant était imputable surtout au refus manifeste de la mère, puis à celui de l'enfant, programmé par cette dernière. Cependant, un manque de coopération entre les parents séparés ne saurait dispenser les autorités compétentes de mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de permettre le maintien du lien familial (voir, mutatis mutandis, Reigado Ramos c. Portugal, no 73229/01, § 55, 22 novembre 2005) ; il appartenait dès lors alors aux autorités compétentes de prendre les mesures adéquates afin de sanctionner ce comportement de la mère. En effet, si des mesures coercitives à l'égard des enfants ne sont pas souhaitables dans ce domaine délicat, le recours à des sanctions ne doit pas être écarté en cas de comportement manifestement illégal du parent avec lequel vit l'enfant (Maire c. Portugal, no 48206/99, § 76, CEDH 2003-VII ; Karadžić c. Croatie, no 35030/04, § 61, 15 décembre 2005). Or, bien que l'arsenal juridique prévu par le droit tchèque semble suffisant, selon la Cour, pour permettre à l'Etat défendeur d'assurer le respect des obligations positives qui découlent pour lui de l'article 8, force est de constater en l'occurrence que les autorités ne se sont pas montrées suffisamment systématiques dans leur recours aux différents moyens d'exécution prévus par le droit interne et n'ont entrepris aucune action à l'égard de J.Z. (voir, a contrario, Voleský c. République tchèque, précité, §§ 121 et 122 ; et, mutatis mutandis, Fiala c. République tchèque, no 26141/03, § 100, 18 juillet). A cet égard, la Cour note que selon le rapport d'expertise du 25 mars 2004, le syndrome d'aliénation parentale n'était pas encore à l'époque très développé chez l'enfant et sa rencontre avec le requérant dans le cabinet de l'expert s'est déroulée sans problèmes (voir paragraphe 16 ci-dessus). Si des mesures adéquates avaient été mises en œuvre rapidement, il n'aurait donc pas été difficile pour le mineur de se réhabituer aux visites de son père, ce qui a d'ailleurs été constaté par le tribunal régional encore dix-huit mois plus tard (voir paragraphe 28 ci-dessus). Sur ce point, la Cour prend en compte l'argument du requérant selon lequel, au moment de son dernier entretien avec le tuteur (voir paragraphe 27 ci-dessus), l'enfant se trouvait depuis un certain temps sous l'influence exclusive de sa mère, dans un milieu hostile à l'intéressé.

53.  De l'avis de la Cour, la non-réalisation du droit de visite du requérant est donc imputable surtout à la tolérance de facto par les tribunaux de la résistance constante de la mère, et à l'absence de mesures visant à instaurer des contacts effectifs. Force est de constater que les autorités nationales n'ont pas fait preuve de la diligence qui s'imposait en l'espèce, et sont restées en deçà de ce qu'on pouvait raisonnablement attendre d'elles. Par ailleurs, étant donné les opinions des experts quant à la manipulation de l'enfant par J.Z. et aux capacités éducatives limitées de celle-ci, la question se pose de savoir si les tribunaux ont été inspirés dans leurs démarches par l'intérêt du mineur dûment établi.

54.  La Cour se doit enfin de constater que, à ce jour, le requérant n'a pas vu son enfant pendant une durée de trois ans.

55.  Eu égard à ce qui précède, et nonobstant la marge d'appréciation de l'Etat défendeur en la matière, la Cour conclut que les autorités tchèques ont omis de déployer des efforts adéquats et suffisants pour faire respecter le droit de visite du requérant, méconnaissant ainsi son droit au respect de sa vie familiale garanti par l'article 8 de la Convention.
Partant, il y a eu violation de cette disposition.

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